Violences Sexuelles en RDC

Depuis près de trois décennies, la LIZADEEL ne faibli pas dans ses efforts de lutte contre les violences basées sur le genre ; au nombre desquelles, les violences sexuelles en République Démocratique du Congo.
La RDC est l’un de pays au monde où les violences sexuelles sont pratiquées à grandes échelle.
Avec l’aide de ses partenaires, la LIZADEEL accompagne gratuitement des centaines de victimes de la barbarie sexuelle chaque année à travers ses cliniques juridiques qui sont des Centres d’Assistance Judiciaire et Psychosociale pour Enfants et Mère Victimes de violences, CAJEM en sigle implantés sur toute l’étendue de la RDC.
Les victimes sont de toutes les catégories sociales. Elles sont des femmes célibataires et mariées, mineures, enfants et même des bébés qui subissent des viols individuels ou collectifs chaque jour dans le pays.
Parmi des dizaines de cas enregistrés la semaine dernière à Kinshasa par la LIZADEEL figure une fille de 25 ans violée par trois garçons dont un mineur de 17 ans dans la commune de Kalamu en date du 09 juillet dernier.
Le mineur violeur a été arrêté et transféré au tribunal pour enfant de Kalamu. Ses deux complices non encore retrouvés sont recherchés par la justice.
Un autre cas dans la capitale congolaise est celui d’une fillette de 13 ans violée la même semaine dans la commune de Ndjili par trois inciviques avec la facilitation complice de sa cousine ainée.
Les avocats de la LIZADEEL qui accompagnent des victimes de violences sexuelles devant les cours et tribunaux déplorent plusieurs pesanteurs qui agissent en frein contre le combat pour l’éradication de ce mal dans le pays.
Les juristes déplorent l’exigence aux victimes par les acteurs de la justice de 50 dollars comme frais de réquisition de dossier, alors que bon nombres de ses victimes sont pauvres.
Les avocats s’insurgent également contre les hôpitaux de l’Etat qui exigent aux victimes des frais de référencement médical à la hauteur de 20 dollars américains.